Jogues Rivard aventurier des bâtiments perdus / Jogues Rivard Raider of the Lost Buildings
Jogues Rivard aventurier des bâtiments perdus / Jogues Rivard Raider of the Lost Buildings
Jogues Rivard aventurier des bâtiments perdus / Jogues Rivard Raider of the Lost Buildings
Jogues Rivard aventurier des bâtiments perdus / Jogues Rivard Raider of the Lost Buildings

Jogues Rivard aventurier des bâtiments perdus / Jogues Rivard Raider of the Lost Buildings

L’autodidacte Jogues Rivard dévoile pour la première fois ses reportages photographiques de bâtiments abandonnés. Émule de cette activité, exercée en Occident, qu’on nomme « exploration urbaine », il complète son œuvre d’artiste-squatteur par une riche documentation sur le patrimoine en perdition. Brasserie Dowe, Élévateur No 5, noviciat de Sainte-Clotilde, usines Singer… sont autant d’épaves échouées de notre civilisation post-industrielle qui auront reçu la visite de cet archiviste masqué, aux poumons grugés par l’amiante, à l’œil tendre et respectueux pour toutes ces beautés délétères…

Le photographe éminent Gabor Szilasi (son modèle) commente par un texte critique, et le photographe Alain Laforest agit ici en commissaire pour extraire les plus beaux joyaux et accompagner l’impression de cette œuvre brute, aux beautés poignantes.

« Les photographies de Jogues Rivard nous touchent autant par leur valeur documentaire que par leur qualité poétique: lumière mystérieuse, espaces ténébreux… Restant fidèle à l’approche documentaire traditionnelle – une approche qui est aussi la mienne, et à laquelle je crois fortement  – le photographe nous présente les sites tels qu’il les a découverts, dans leur vrai état d’abandon et de désintégration. Ces images, riches d’information, symbolisent l’agonie de nos villes et nous invitent à réfléchir sur l’avenir de la cité et sur sa construction future. »

– Gabor Szilasi, photographe

 

«C’est au-delà de l’esthétique pourtant si évidente, de cette beauté fascinante de la dégradation. C’est une émotion véritable… On perçoit encore des présences, dans ces salles d’opération qui font plus penser à la torture qu’à la thérapie, dans ces vieux planchers ondulants plus flots que sol, dans ces vieilles machines figées aux fonctions qu’on oubliera après elles, dans le détail de cette lunette de sécurité devenue nid d’araignées. »

Alain Laforest, photographe, commissaire de l’exposition

Autour de l’exposition : Participation à l’évènement « Portes Ouvertes Design Montréal » – 3 et 4 mai

Crédits photos: @joguesrivard